Les pouponnières

« Les pouponnières ont pour objet de garder jour et nuit les enfants de moins de trois ans accomplis qui ne peuvent ni rester au sein de leur famille ni bénéficier d’un placement familial surveillé« , peut-on lire à l’article R2324-1 du Code de la santé publique.

Les pouponnières sont donc des institutions d’accueil. Elles accueillent des enfants en bas âge (de 0 à 3 ans) dont les parents ne peuvent pas (pour diverses raisons) se charger de leur santé et de leur développement.

Deux sortes de pouponnières sont à distinguer.

Les pouponnières à caractère social

Ces pouponnières reçoivent des enfants dont l’état de santé ne nécessite pas de soins médicaux particuliers. Elles diffèrent des crèches et autres modes de garde puisqu’elles accueillent les enfants 24h/24h. Les enfants peuvent y être placés par le service départemental de l’aide sociale à l’enfance ou par le juge des enfants.

Les pouponnières sont placées sous la responsabilité d’une équipe de direction entourée d’éducatrices ou éducateurs de jeunes enfants, d’infirmières ou infirmiers en puériculture, et d’auxiliaires de puériculture. Un médecin assure une surveillance médicale. La/le psychologue a un rôle d’écoute et de conseil auprès de l’équipe, des parents et des enfants. Une équipe technique (cuisiniers…) assure le fonctionnement régulier et l’hygiène générale de la pouponnière. 

Les pouponnières médicales

Il s’agit d’un établissement de moyen ou long séjour accueillant en internat complet ou à la journée des enfants de moins de trois ans qui nécessitent des soins médicaux non assurés par les parents ou par les assistantes maternelles.

Ces pouponnières allient à la dimension médicale, les aspects éducatifs, scolaires et psychologiques.

Enfin, elles sont sous la supervision d’un médecin ou d’un puériculteur certifié.

Un commentaire

  • Bonjour, pourriez vous me dire si a lyon, caluire, fontaine sur saone croix rousse il y aurai des pouponnière à caractère social et quels diplômes faut-il avoir pour postuler.
    Bien cordialement.
    Céline De Jésus Moreira.

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